L’investissement immobilier en pause mais une reprise est anticipée
Le Confinement a été déclaré en Nouvelle-Zélande, le Mercredi 25 Mars à minuit. Conséquence : le marché immobilier sera figé pour au minimum quatre semaines.
Tous les travaux de constructions non urgents ont été suspendus.
Avant le confinement, le marché de l’immobilier en Nouvelle-Zélande n’avait pas ressenti l’impact du COVID-19.
Le 15 mars 2020, Bindi Norwell la Présidente Directrice Générale de REINZ (l’Institut néo-zélandais de l’immobilier), déclarait :
“ depuis deux mois consécutifs, nous avons constaté que toutes les régions du pays connaissaient une augmentation sensible des prix médians, confirmant une poursuite de la croissance des prix, que nous avions commencée à ressentir juste avant Noël.”
Une hausse était également prévue pour mars 2020 mais le COVID-19 a impacté cette tendance. Néanmoins, les experts de l’immobilier s’autorisent à penser qu’une relance est à prévoir, et qu’il serait judicieux de penser dès maintenant à ses prochains placements immobiliers.
D’après le ministre des finances, Grant Robertson, une “récession est presque certaine” et le taux de chômage pourrait atteindre près de 7%. Depuis l’arrivée de l’épidémie, de nombreuses entreprises notamment dans l’hôtellerie et le tourisme ont vu leurs chiffres d’affaires chuter, ce qui a provoqué des licenciements.
Le gouvernement a donc décidé de prendre les mesures nécessaires pour sauver l’économie nationale.
«Nous avons une chance de vaincre ce virus alors que nous intensifions notre action de santé publique. Nous savons que cela aura des répercussions importantes sur l’économie et nous faisons ce qu’il faut pour faire face à cette situation en évolution rapide », a déclaré Grant Robertson.
Afin de limiter l’impact économique provoqué par le COVID-19, sur les finances du pays le gouvernement néo-zélandais a annoncé un plan de relance de 16,3 milliards de dollars néo-zélandais. Ce plan comprend entre autres des subventions pour les salaires, des réductions d’impôts et des aides aux services de santé.
La semaine dernière, la Banque Centrale de Nouvelle-Zélande (RBNZ) a baissé son taux directeur de 1% à 0,25% et le lundi 23 mars elle a annoncé qu’elle commencerait à acheter jusqu’à 30 milliards de dollars néo-zélandais d’obligations d’État, suite aux mesures prises par d’autres banques centrales pour compenser l’impact du coronavirus.
Le gouvernement prend très au sérieux l’impact économique du Coronavirus sur le pays et souhaite à tout prix soutenir les entreprises et ses citoyens.
Il faut savoir que la Nouvelle-Zélande est bien placée pour faire face au COVID-19. Robertson a récemment déclaré que le pays a enregistré des excédents et sa dette nette à 19,5% du PIB est bien en deçà des autres pays.