Un marché immobilier néo-zélandais à deux vitesses

Le marché immobilier en Nouvelle-Zélande est à deux vitesses : alors que les prix restent stables sur Auckland, ils sont en hausse dans la plupart des autres régions du pays. La pénurie de logements continue de faire pression sur Auckland qui reste la ville la plus populaire pour investir. À l’échelle nationale on constate un ralentissement du volume des ventes, ce qui est habituel durant la période hivernale en Nouvelle-Zélande.

Le nombre de ventes immobilières à la baisse

Le nombre de ventes à travers le pays a diminué de 1,6% pour s’établir à 6 131 en juin 2018. Cette diminution est le résultat des baisses significatives du volume des ventes dans huit régions sur seize en Nouvelle-Zélande et d’une baisse de 9,9% des nouveaux listings immobiliers d’une année à l’autre.

La pénurie de logements continue de faire pression sur les prix de l’immobilier en Nouvelle-Zélande et l’accès à la propriété reste difficile pour de nombreux néo-zélandais. Cette augmentation du prix de l’immobilier devrait se poursuivre tant que le problème d’approvisionnement en nouveaux logements ne sera pas réglé.

On estime qu’il manque actuellement 16 000 logements pour pallier à la demande sur Auckland.

À l’exception d’Auckland, les prix augmentent dans les régions de la Nouvelle-Zélande

Le prix de l’immobilier est toujours à la hausse sur l’ensemble du territoire néo-zélandais.

Douze régions sur seize ont vu leurs prix augmenter depuis juin dernier tandis que la région d’Auckland affiche une baisse de 0,7% de son prix médian (560 000NZ$)

Auckland reste néanmoins la ville la plus chère avec un prix médian de 1 010 000 NZ$ pour le quartier du centre-ville et de 975 000NZ$ pour le quartier du Northshore (nord d’Auckland)

Les trois régions qui affichent la plus forte croissance au mois de jiun sont :

• Gisborne (+26,9% à 330 000 $)
• Hawke’s Bay (+15,3% à 430 000 $).
• Wellington (+ 12,3% à 595 000 $)