L’investissement immobilier en Nouvelle-Zélande : qu’est-ce que le nouveau gouvernement va changer?
La travailliste Jacinda Ardern a récemment été investie au poste de Première Ministre de Nouvelle-Zélande. A 37 ans, elle devient la plus jeune dirigeante de l’archipel du Pacifique sud et met fin à neuf ans de règne du centre-droit. Après des semaines de négociation, Mme Ardern est parvenue à forger une coalition gouvernementale. Durant trois ans, elle dirigera donc le pays avec les Verts (l’allié traditionnel du Labour party) et le parti populiste New Zealand First, dirigé par le sulfureux Winston Peters.
Un programme en construction
« Nous promettons que ce gouvernement sera celui de tous les Néo-Zélandais, quel que soit le candidat pour lequel vous avez voté » tel est le message que la Nouvelle Première Ministre véhicule à travers les médias sans vraiment apporter de précisions sur son programme politique.
En théorie, la nouvelle alliance gouvernementale devrait suivre un agenda de justice sociale (un logement pour chaque famille, mesures en faveur des enfants défavorisés), de lutte contre le réchauffement climatique (conformément aux accords de Paris) et la pollution (des eaux par le secteur agricole) et de promotion des libertés individuelles. On parle aussi de dépénaliser la consommation du cannabis…
Mais les mesures prioritaires viseraient à limiter l’immigration et les investissements immobiliers étrangers.
Aucune position n’a été prise pour le moment. Une seule chose est certaine : l’immobilier qui était l’un des sujets centraux de la campagne reste l’une des mesures prioritaires du nouveau gouvernement.
L’immobilier au cœur de l’agenda politique
« Notre objectif est de bannir les acheteurs étrangers du marché immobilier existant (…) Nous (la nouvelle coalition) sommes d’accord au sujet de l’interdiction de l’achat de propriétés existantes par des acquéreurs étrangers » a déclaré la nouvelle Première Ministre. A noter qu’aucune mesure n’a encore été prise et que cette interdiction ne s’appliquerait qu’aux non-résidents.
Cette mesure restrictive vise en principe à enrayer la flambée des prix de l’immobilier en Nouvelle-Zélande en limitant la « spéculation étrangère » sur les propriétés existantes.
Ses opposants clament déjà haut et fort que cette restriction, appliquée depuis de nombreuses années par le voisin australien n’a jamais donné de résultat probant. D’autant que les seules statistiques existantes en NZ montrent que les étrangers ne représentent que 3% des investissements dans le pays.
Cependant, les investisseurs chinois et américains sont montrés du doigt par le leader du parti populiste NZ First, Winston Peters, et la mesure devrait être entérinée avant Noël.
La Nouvelle-Zélande semble se rapprocher d’un système à l’australienne. En effet, le marché du neuf ne semble pas être visé par le nouveau gouvernement. Les investisseurs étrangers devraient donc toujours être autorisé à investir dans ce secteur.
Quels sont les conséquences sur l’investissement immobilier étranger ?
Pour ceux qui ont déjà investi, rien ne va changer. Pour ceux qui souhaiteraient acquérir un logement ancien, nous ne pouvons que vous inciter à vous décider avant le début de l’année 2018.
Si vous avez des questions sur votre projet d’investissement en Nouvelle-Zélande, contactez dès maintenant Domaines NZ afin de bénéficier des conseils avisés de nos consultants.